L’association envisage d’autres grandes navigations mais tous les trois ou quatre ans, car ces opérations sont longues à préparer et coûtent très cher. Benedict Donnelly pense à l’Inde en 2018 parce que l’Hermione historique est allée là-bas pour escorter un convoi de navires marchands. Elle est arrivée trop tard pour soutenir l’escadre du bailli de Suffren aux prises avec les Anglais. La bataille était finie.
D’autres navigations lointaines pourront être envisagées…
Mais la majorité du temps, la frégate sera à Rochefort dans la forme Napoléon III, ouverte à la visite. Comme ce navire demande un entretien constant, il y aura toujours un équipage réduit à bord qui travaillera sur les voiles, le gréement, les ponts, les équipements. Cette activité constituera en elle-même une animation. D’autres moyens d’attirer les visiteurs seront à inventer.
Le projet actuel est la constitution d’une société d’économie mixte (SEM) qui prendra en charge la vie de la frégate et l’animation du site. Cette SEM soulagera l’association Hermione qui fonctionne constamment en « surrégime » selon le mot de Benedict Donnelly.