Dès 1872, et pour 40 ans, Boyard est utilisé pour la défense passive de l’arsenal. Des torpilles de fond sont immergées dans le pertuis et reliées au fort d’où on peut déclencher leur explosion. En 1873, le marégraphe du fort Enet est transféré à Boyard. Au total, une dizaine d’hommes seulement occupent un édifice qu’il faut perpétuellement entretenir. Des dizaines de maçons, peintres et charpentiers, passent régulièrement plusieurs semaines sur le fort. Boyard est naturellement surdimensionné pour cette modeste fonction : elle n’en demeure pas moins sa principale affectation militaire.

Musée National de la Marine, fonds documentaireExplosion d’une torpille de fond, en tôle, chargée de 700 kilogrammes de coton poudre. Rade de l’île d’Aix, le 1er juillet 1886. Tirage photographique.

Service historique de la Défense, Rochefort, 1K4W5Travaux hydrauliques. Fort Boyard. Situation des blocs au 1er janvier 1871. Cahier manuscrit - Service historique de la Défense, Rochefort, 1K4W5

Service historique de la Défense, Rochefort, 1K4W5Travaux hydrauliques. Fort Boyard. Situation des blocs au 1er janvier 1871. Cahier manuscrit - Service historique de la Défense, Rochefort, 1K4W5

Service historique de la Défense, Rochefort, 1K4W5Travaux hydrauliques. Fort Boyard. Situation des blocs au 1er janvier 1871. Cahier manuscrit - Service historique de la Défense, Rochefort, 1K4W5