Avant le départ, l’armateur se rend auprès des magistrats de l’Amirauté pour déclarer à la fois son intention d’expédier un navire pour la côte de Guinée, la côte d’Angole ou la côte d’Or et signifier son engagement à se soumettre aux règlements en vigueur. Il déclare aussi l’existence ou non de personnes intéressées, c’est-à-dire ayant des parts dans l’expédition. le procès-verbal, mentionne que le procureur du roi, le greffier, le magistrat de l’Amirauté, reçoivent une somme en paiement de leur vacation. Ainsi, très indirectement, le personnel de l’Amirauté tire une partie de ses revenus du trafic négrier.